Le vaccin, le sérum ou les médicaments à venir contre le COVID19 ne doivent pas être un objet de spéculation. Certes ces outils indispensables de lutte contre la pandémie ont un coût. Ce coût
doit intégrer les frais de recherche et de production.
Mais la coopération entre laboratoires doit prévaloir sur la tentation de la compétition.
Pour cela les pouvoirs publics doivent assurer le pilotage et le contrôle de la production et la distribution au meilleur coût.
Quels que soient les pays, l’ensemble des populations doivent y avoir aisément accès.
C’est l’occasion de revoir les moyens de recherche et de lutte contre les pandémies,
les maladies endémiques des pays du Sud peu solvables, qui n’intéressent pas les
multinationales de la pharmacie.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) est compétente pour veiller au respect
de cette exigence morale élémentaire.
L’Union européenne, et notamment la France, doivent réagir vite et efficacement à
cette situation d’urgence sanitaire.
La puissance publique ne doit pas abandonner la recherche et la production des médicaments à des intérêts privés.
La satisfaction de la recherche du profit doit être remplacée par celle de l’intérêt général.
Les citoyens doivent disposer de la maîtrise des moyens et de l’orientation de la recherche pour préserver leur santé, et de véritables services publics.
La santé c’est notre bien commun !