NOTRE SANTÉ NOUS APPARTIENT.
Les choix restrictifs de l’État et des ses agences (ARS) et les projets régionaux de santé (PRS) ne répondent pas aux besoins des personnes et des territoires et n’empêchent pas la catastrophe sanitaire qui vient, au contraire !
Lors de sa Rencontre régionale d’Arc les Gray le 21 mars, la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité a réuni une dizaine de comités de Bourgogne Franche Comté et a évoqué le cas d’une trentaine de localités (fiche récapitulative des problèmes de santé ci-jointe). La désertification médicale forte dans notre région, et particulièrement dans les départements de l’Yonne, de la Nièvre, du Jura et de la Haute Saône, a été pointée du doigt. Hormis la proximité des deux CHU de Dijon et Besançon, toute la région manque de médecins généralistes et spécialistes.
Parmi d’autres décisions de regroupement et d’actions :
1- volonté de rencontrer l’ARS avec une délégation commune des comités et d’élus qui les soutiennent
2- volonté de rencontrer la Région de BFC avec une délégation commune des comités et d’élus qui les soutiennent
3- URGENT : appel à toutes les collectivités, associations, syndicats… à refuser le Plan Régional de Santé (PRS) au nom de 3 raisons majeures:
– Il ne met pas au premier plan le Respect de l’égalité des personnes et des territoires pour une santé de qualité et de proximité. Nos besoins doivent primer face aux considérations administratives et financières et à la gestion de la pénurie en personnels.
– Il continue à détruire nos structures sanitaires en fermant ou réduisant des services (6 urgences par exemple en BFC !) : nous demandons l’Arrêt de toutes les fermetures de services et le renforcement des sites hospitaliers de proximité, pour mieux répondre aux besoins des populations. La proximité est pour nous un gage de qualité, de sécurité,d’économie et de choix écologique (limitation des déplacements) et la garantie d’une santé plus humaine car plus proche des personnes.
– Il ne fait pratiquement rien pour Revoir la démographie médicale et pour contrer la désertification car il ne met pas en cause le numerus clausus et la liberté d’installation pour placer les professionnels là où il y a des besoinsen postes vacants dans les hôpitaux ou dans les territoires.
Comme partout en France les PRS,même s’ils présentent des aspects positifs ou intéressants, ne répondent pas aux vrais besoins de la santé des populations et des territoires.
4- URGENT : appel à tous les membres des Conseils de Surveillance de contester la mauvaise politique sanitaire et les mauvais choix concernant leurs établissements en boycottant l’institution ou en s’en servant pour populariser nos demandes.Certes ces Conseils depuis la loi Bachelot ne disposent plus de vrais pouvoirs décisionnels, mais si on bloque leur tenue, nous avons en nos mains un bel outil de dénonciation médiatique. Nos amis de l’hôpital de Gray, en ne réunissant pas leur Conseil de surveillance, gênent considérablement l’institution et surtout font mieux passer leur message. Bravo à eux.