Pour une CAF et une sécurité sociale à la hauteur des enjeux, tous ensemble !

Pour une CAF et une sécurité sociale à la hauteur des enjeux, tous ensemble !

Assurés sociaux, personnels et élus, ensemble, pour une CAF et une sécurité sociale à la hauteur des enjeux.

Devant la dégradation des conditions de travail des salariés des Caisses d’ allocations familiales (CAF) et de la Caisse nationale des allocations familiales(CNAF), la Convergence nationale Services publics note avec satisfaction un accord intersyndical large pour une mobilisation nationale avec appel à la grève et délégation au ministère pour le mardi 29 juin 2021. Cet appel est signé par la CGT, FO, la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et SUD.

Il est inconcevable que les assurés sociaux de la Sécurité sociale et les personnels subissent en permanence les défaillances techniques et informatiques  ce qui entraîne des « bugs » avec rupture des droits laissant les salariés démunis et les allocataires, parfois sans ressources. En sus de ces défaillances en série, la nouvelle réforme des aides au logement de la Sécurité sociale est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase! Les conditions de travail mettent les salariés en souffrance car ils ne peuvent plus rendre un service de qualité aux allocataires. La politique continuelle de suppression d’emplois et les recrutements en contrats précaires non formés, est scandaleuse. De plus, la réforme de l’assurance-chômage prévue pour juillet 2021 va entraîner un surcroît de travail dans les CAF puisque ceux qui ne toucheront plus le chômage vont se retourner vers les CAF pour bénéficier du RSA.

Trop, c’est trop!

Voilà pourquoi la Convergence nationale Services publics, soutient avec détermination les revendications de l’intersyndicale de la branche famille de la Sécurité sociale à savoir l’arrêt des suppressions de postes, l’embauche de CDI et la titularisation de tous les CDD, un système informatique fiable, l’internalisation au sein de la CNAF des missions informatiques et l’augmentation du point d’indice.

Parce qu’elle se bat pour la reconquête de la Sécurité Sociale la Convergence nationale Services publics et ses collectifs locaux  appellent l’ensemble des assurés sociaux à soutenir cette manifestation nationale intersyndicale à participer à la campagne de la Convergence nationale et les différentes campagnes existantes, pour que notre  sécurité sociale aient les moyens de répondre aux besoins et aux enjeux d’aujourd’hui.

Appel pour faire du 22 mai une journée d’action pour la Sécu

Appel pour faire du  22 mai une journée d’action pour la Sécu

Après avoir initié le 4 octobre 2020 à Saint-Étienne l’appel « Pour que vive la Sécu! » la Convergence des Services publics a proposé aux organisations signataires de ce texte de travailler à une nouvelle initiative le 22 mai pour les 75 ans  du vote  instituant le « régime général » de la Sécurité Sociale.

Ce nouvel appel a déjà été signé par personnalités et représentants d’organisations syndicales, associatives et politiques et publié dans l’Humanité.

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75 ans de la Sécu : 75 personnalités signent pour que vive la Sécurité Sociale

75 ans de la Sécu : 75 personnalités signent pour que vive la Sécurité Sociale

Malgré la crise sanitaire la politique de destruction de la sécurité sociale et des services publics se poursuit : report de la dette COVID avec un taux d’intérêt supérieur à celui auquel l’État a droit., fermetures de lits, urgences menacées et leur gratuité supprimée, … et Bruno Lemaire annonce une attaque en règle sur le régime des retraites !

La sécurité sociale, bâtie par Ambroise Croizat à l’après-guerre dans la droite ligne du programme les jours heureux du Conseil National de la Résistance, n’a jamais été aussi directement et frontalement attaquée. Face à cette volonté manifeste de destruction de notre bien commun, nous devons redonner vie et sens en ce 21ème siècle aux principes fondateurs de la Sécurité sociale : unicité (institution unique et obligatoire), universalité (couverture de tous les citoyens), l’uniformité des prestations, solidarité (en cotisant selon ses moyens et en recevant selon ses besoins) et démocratie.

Dans la continuité du colloque du 2 octobre 2020 à l’Ecole Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale à St Etienne initiée par la Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics pour les 75 ans de la Sécurité Sociale, 37 organisations syndicales (CGT, Confédération paysanne, FSU, UNEF, Solidaires), associatives (Alternative mutualiste, ATTAC, CNAFAL, CNL, Collectif des associations citoyennes, DAL, Convergence services publics, Coordination nationale des hôpitaux publics et maternité de proximités, Fondation Copernic, Les économistes atterrés, People Health Mouvement France, Réseau éducation populaire, Résistance Sociale, UFAL, Union Syndicale de la Psychiatrie, UNRPA Ensembles & Solidaires,) et l’ensemble des partis de gauche et écologistes lancent un appel « Pour que Vive le Sécurité Sociale ! » et demandent à nos concitoyens de le signer .

Signez l'appel

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Liste des 75 premiers signataires

Pierre CAILLAUD-CROIZAT petit-fils d’Ambroise Croizat, Michel ETIEVENT historien, Anne GERVAIS Hépatologue AP/HP, Claire GIARDELLI artiste musicienne, André GRIMALDI Professeur émérite, Jean-Noël LAURENTI universitaire, Gilles PERRET réalisateur-, Fréderic PIERRU chercheur, Christophe PRUDHOMME Urgentiste Samu 93 porte-parole AMUF, Fréderic STAMBACH médecin généraliste, Daniel WALLACH médecin honoraire des Hôpitaux de Paris,
Rémi AUFRERE PRIVEL Syndicaliste FGTE CFDT Transports, Marinette BACHE présidente de Résistance Sociale, Francis BALAY président Alternative Mutualiste, Michel BAROU porte-parole de la Confédération Paysanne, Julien BAYOU secrétaire EELV, Olivier BESANCENOT porte-parole NPA, Frédéric BOCCARA Economiste PCF membre CESE, Jean-Claude BOUAL Collectif des Associations Citoyennes, Marylène CAHOUET FSU, Mireille CARROT membre de la direction confédérale de la CGT, Jean-Claude CHAILLEY secrétaire de Résistance Sociale, Marlène COLLINEAU adjointe à la maire de Nantes élue métropolitaine GDS, Alain COULOMBEL porte-parole EELV, Nathalie COUTINET Economistes atterrés, Marc Méric DE BELLETON Co-secrétaire Jeunes Ecologistes, Anne DE HARO GDS, lanceuse d’alerte et conseillère municipale de Combs-la-Ville, Arnaud DE MORGNY coordonnateur GRS IDF, Jean-Marc DEVAUCHELLE, Secrétaire Sud Santé Sociaux, Alexandre DI CIOCCIO Administrateur Mutuale, Nelly DI GIOVANNI Administratrice UNRPA, Gérard FILOCHE GDS, Francisco GARCIA président UNRPA, Christian GAUDRAY président UFAL, Alain GAULON secrétaire confédéral CNL, Delphine GLACHANT présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, Murielle GUILBERT Codéléguée générale de Solidaires, Aneth HEMBERT Cosecrétaire Jeunes Ecologistes, Eddie JACQUEMART président CNL, Michel JALLAMION président de la Convergence nationale des services publics, Régis JUANICO député Génération.s, Christian KHALIFA président de l’INDECOSA-CGT, Jean LAFONT cofondateur PEPS, Jean-Luc LAURENT président MRC, Pierre LAURENT vice-président du Sénat PCF, Michèle LEFLON présidente Coordination des Hôpitaux et Maternités de proximité, Claire LEJEUNE Jeunes Ecologistes, Marie-Noëlle LIENNEMAN Sénatrice GRS, Benjamin LUCAS coordinateur Génération.s, Jean-Claude MAMET Ensemble !, Emmanuel MAUREL député européen GRS, Jean-Luc MELENCHON député président du groupe LFI à l’AN, Corinne NARASSIGUIN secrétaire nationale du PS, Evelyne NGO secrétaire nationale de Solidaires, Vladimir NIEDDU Peoples Health Movement Europe, Olivier NOBILE délégué national UFAL, Mathilde PANOT députée FI, Catherine PERRET secrétaire confédérale CGT, Nicolas POMIES UFAL, Raymonde PONCET sénatrice EELV, Christine POUPIN porte-parole NPA, Philippe POUTOU porte-parole NPA, Raphaël PRADEAU porte-parole ATTAC, Adrien QUATENNENS député coordinateur FI, Claire RABES secrétaire nationale PS, Sandrine ROUSSEAU porte-parole EELV, Fabien ROUSSEL député secrétaire du PCF, Frédéric SANCHEZ secrétaire CGT-FTM, Patrice SIARD Secrétaire général R&S, Sophie TAILLE-POLLIAN sénatrice coordinatrice Génération.s, Bernard TEPER Co-animateur Réseau Education Populaire, Benoît TESTE secrétaire général FSU, Aurélie TROUVE porte-parole d’ATTAC, Evelyne VAN DER HEYME Notre Santé en Danger, Pierre ZILBER Président Mutuale.

Réponse d’Olivier Nobile à la réaction d’Henri Sterdiniak

L’argumentaire développé par Henri Sterdyniak nécessite un droit de réponse de ma part. Tout d’abord, car Henri Sterdyniak est un analyste sérieux et pour lequel j’ai un grand respect au sein du champ de l’économie hétérodoxe. Il est en particulier l’un des rares économistes français qui ait développé depuis des décennies une connaissance étendue et précise des questions sociales en plaçant les enjeux de protection sociale au cœur du débat économique de notre pays. Débattre avec Henri Sterdyniak est donc stimulant à plus d’un titre. D’autant plus que Henri Sterdyniak défend une position qui est au cœur du débat fondamental qui oppose deux approches contradictoires (mais pas irréconciliables, fort heureusement !) qui traversent la gauche française au sujet de la protection sociale.
Henri Sterdyniak résume cette contradiction doctrinale en opposant les tenants d’une approche syndicaliste (à laquelle j’appartiendrais) et ceux qui défendent une vision réaliste dont il se réclame. Je ne prends nullement ombrage de cette classification doctrinale qui me rapprocherait de facto de l’action politique des syndicats (il faudrait néanmoins déterminer lesquels car le champ syndical est lui-même traversé par d’importants clivages en matière de questions sociales), mais j’en réfute les termes.
Pour ma part, je revendique un ancrage doctrinal de gauche républicaine de tradition jaurésienne dans laquelle la Sécurité sociale française s’inscrit au cœur du projet de République sociale. Il s’agit de concilier un projet politique de rupture avec le capitalisme fondé sur la reconnaissance de droits spécifiques de la classe des travailleurs face aux détenteurs des moyens de production, et une vision républicaine et démocratique de la société, dont le caractère laïque et social conférerait au peuple souverain les armes de son émancipation politique, sociale et idéologique. Dans ce projet de République sociale, la Sécurité sociale n’est pas seulement un dispositif de Protection sociale mais devient une institution du Droit social républicain par laquelle la classe des travailleurs acquiert une reconnaissance statutaire (au sein du salariat) incluant des droits sociaux directs (et non dérivés) parallèlement à l’exercice d’un pouvoir politique et démocratique étendu à la sphère économique. La Sécurité sociale poursuit en son sein un objectif distributif (horizontal) de ressources salariales, réparti égalitairement entre l’ensemble des travailleurs, et participant directement sur la répartition de la valeur économique.

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Appel « Pour que vive la Sécu ! »

Appel « Pour que vive la Sécu ! »

Signataires de l’ appel

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Texte de l’Appel

 

Alors que le gouvernement souhaite, avec le projet de loi 2021 de financement de la Sécurité Sociale, effectuer un nouveau tour de vis austéritaire, comme le forfait urgence de 18 euros, et s’appuyer sur la COVID pour des réformes structurelles contraires à l’ambition de solidarité de la Sécurité Sociale, nous lançons un appel pour défendre et reconquérir la Sécurité Sociale, notre bien commun, et ouvrir le chantier de son extension pour un nouveau progrès de société. Ce n’est ni aux salariés ni aux retraités de payer la crise !
Réunis à Saint-Étienne, à l’occasion du 75ème anniversaire de l’ordonnance du 4 octobre 1945 créant la Sécurité Sociale, nous appelons à créer les conditions d’une large mobilisation, d’actions d’éducation populaire, de gestes symboliques, comme nommer des rues Ambroise Croizat, des débats, et des temps forts communs.
Nous devons créer le rapport de force nécessaire pour que le financement de la Sécurité Sociale réponde aux besoins de la population au lieu de viser à réaliser de nouvelles économies.

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Un riche débat à Paris pour vivent les Services Publics et la Sécurité Sociale

Ce samedi 14 novembre 2020 était organisée une visioconférence « pour que vivent les Services Publics et la Sécurité Sociale ». Initialement prévue à la Bourse de Paris, elle s’est tenue en ligne, permettant à chacun de suivre et participer aux discussions, en étant retransmise sur Facebook.
L’objectif de cette conférence et de « Convergence 75 », est de fédérer toutes les forces syndicales et associatives de notre pays dans une lutte pour la sauvegarde et la promotion de notre système de Sécurité Sociale. Voici quelques traces de ces échanges.

La « Sécu » a 75 ans cette année. Mise en place en 1945 par Ambroise Croizat, député communiste, elle a pour objectif de « protéger des aléas de la vie de la naissance à la mort » et de « mettre fin aux féodalités financières ». Prenant ses racines dans les mutualités ouvrières et basée sur les cotisations issues du travail, la Sécurité Sociale est gérée dans un principe de solidarité et de démocratie sociale : chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Son budget annuel est de 550 milliards d’euros et permet d’intervenir sur quatre branches fondamentales : la santé, la retraite, la famille et l’emploi. Cette institution et son indépendance sont menacées par le système néolibéral porté par notre gouvernement et quelques-uns des précédents.

À l’heure actuelle, il s’agit de se mobiliser contre le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), reconquérir les acquis perdus mais aussi continuer à lutter pour de nouveaux acquis : un objectif commun à toutes les forces en présence ce jour est par exemple celui d’obtenir une couverture sociale à 100 % de tous les aléas de la vie. Un autre est d’obtenir ce même financement pour la prévention (travailler par exemple sur la santé environnementale ou la violence faite aux enfants.) Un autre encore est celui d’adosser à nouveau le financement de la Sécu aux richesses produites dans le pays, c’est-à-dire aux cotisations sociales.

Les nombreuses interventions du jour permettent de redéfinir la liste des actions et choix politiques d’hier et d’aujourd’hui qui concourent à liquider le système de couverture sociale en place. Parmi les menaces les plus récentes, notons :
• la bascule de la dette Covid sur le budget de la Sécurité Sociale plutôt que son inscription dans la dette de l’État .

• une réduction toujours plus importante des cotisations sociales et un financement par des impôts tels que la CSG ou la TVA (impôt le plus inique qui soit et qui, de plus aligne l’état de la Sécurité Sociale sur une surenchère de la consommation, contre-productive tant sur le plan environnemental que sanitaire).
Cette fiscalisation de la Sécu est accélérée par le gouvernement Macron, l’objectif étant à terme un « filet de protection » (relevant de la charité) financé par l’impôt pour les plus démunis et la nécessité pour les autres de souscrire des assurances privées.

• la création d’une 5ème branche pour la prise en charge du handicap et de la perte d’autonomie, ces dernières étant exclues de la branche « santé », comme si elles n’étaient pas elles aussi des « aléas de la vie ». Cette 5ème branche ne serait pas financée par les cotisations mais à 90% par la CSG (un impôt), ce qui signifie qu’elle serait gérée par l’État et non pas par les travailleurs.

À noter que le montant des exonérations fiscales aux entreprises en 2020 atteint 75 à 90 milliards quand le déficit de la Sécurité Sociale s’élève à « seulement » 40 milliards…

• la persistance du projet de réforme des retraites pour un système à points : celui-ci n’est qu’ajourné du fait de la ‘crise sanitaire’.
Là encore, les propositions retenues par l’État sont l’allongement de la durée de cotisation pour les travailleurs et la baisse des pensions, alors qu’une augmentation des cotisations sociales n’est jamais considérée, ainsi qu’une fiscalisation des bénéfices des actionnaires. Il s’agit au contraire de définir les prestations voulues et de planifier les cotisations nécessaires en conséquence !

• des budgets toujours révisés à la baisse pour les hôpitaux, à qui l’on impose de faire des économies (puisque les recettes sont réduites…) : 3400 lits fermés en 2019, 8000 sur les quatre dernières années. Actuellement nous disposons de 6000 lits de réanimation en France, quand l’Allemagne en possède 15000.

Le PLFSS 2021, en ce moment voté au Parlement, ne répond pas à la crise actuelle et ne répond pas aux attentes des professionnels de santé. Au contraire, il condamne notre système de santé dans une logique destructrice : limiter les dépenses en fonction des objectifs financiers (4 milliards d’économies sont demandées pour 2021, dont 800 millions pour l’hôpital). Ainsi, les créations de postes, les ouvertures de lits, les augmentations de salaires demeurent impossibles puisque les moyens sont sans cesse réduits.

Il est primordial d’informer tous les citoyens de ces états de fait. Les mobilisations sociales ne sont pas assez fortes actuellement pour stopper le bulldozer du néolibéralisme dont les forces, du fait de la crise sanitaire actuelle, ne font que croître pour aboutir à « la stratégie du choc » (théorie définie par Naomi Klein) : il y a une volonté de la part du système néolibéral de fabriquer une dette (celle de la crise COVID) qui justifiera la remise en cause totale de notre système de couverture sociale.

La suppression de lits dans les hôpitaux, la fermeture des urgences de l’Hôtel Dieu, la mise en place du forfait de 18 euros pour les consultations aux urgences qui ne déboucheront pas sur une hospitalisation (à l’heure où la carence de soins est telle que 10 % de la population n’a pas de médecin traitant), la privatisation des EHPAD, la disparition progressive de la médecine du travail et de la médecine scolaire… sont autant de chevaux de bataille à enfourcher en urgence.

Mais le combat de fond pour lequel nous devons tous nous unir sans relâche est celui du maintien de la démocratisation de la couverture sociale, pour qu’elle redevienne un pilier de la société. Nous devons alerter haut et fort sur le fait que l’individualisation isole face à la bureaucratie et qu’il nous faut donc absolument revenir à des droits collectifs, seules garanties de l’accès aux droits pour tous !!

Pour ce faire il semble important de redonner aux jeunes un regard philosophique, historique et concret sur le système de Sécurité Sociale qui est le nôtre. Ne pas oublier l’histoire de sa mise en place en 1945 dans un but de solidarité, de démocratie et d’émancipation, et la définition essentielle de la santé donnée par l’OMS lors de sa création : La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité (préambule1 de 1946 à la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé).

Enfin, il faut rester optimiste et savoir que le combat continue et porte ses fruits : création de la CMU et de la CMU complémentaire, maintien pour l’instant des cotisations sociales à 46 % du salaire brut, par exemple (c’est peu, mais c’est au moins ça !).

La conférence s’achève sur une liste d’actions à mener pour poursuivre et intensifier la lutte :
• S’approprier l’appel de Saint Étienne :
• Bien identifier que la richesse de la nation est la production des travailleurs (le PIB c’est nous, pas le capital)
• Mettre en œuvre rapidement une action pour dire « NON » au forfait de 18 euros
• Travailler ensemble dans le sens de la prévention (des risques au travail, pour la santé environnementale, face aux violences faites aux enfants…).
• Maintenir une synergie pour informer le maximum de gens et qu’ils se mobilisent :
organiser d’autres débats, diffuser le plus possible les résumés de ceux-ci, animer des ateliers thématiques
• Se maintenir informés du mieux possible des nouveaux financements mis en place pour la Sécurité Sociale et refaire un point précis sur ceux-ci.
• Avancer sur de nouvelles conquêtes sociales, pour une couverture à 100% des aléas de la vie, pour tous, financée par les cotisations, dans une émancipation vis à vis des complémentaires santé (mutuelles) et dans une véritable démocratie sanitaire et sociale.

Lisons ! Documentons-nous ! Discutons ! Imaginons ! Rêvons !

Annexes

 

Pour plus d’informations :

film La Sociale, de Gilles Perret
appel de St Étienne
pétition « Plus jamais ça ! »
Lettre aux députés, sénateurs et groupes parlementaires du 9 novembre 2020 (Intersyndicale des retraités)
• Sur le site « Réseau salariat »

• livret CGT « Pour une Sécurité Sociale du 21e siècle : enjeux et propositions »
• retransmission des tables rondes de la CGT du 7 octobre 2020 pour les 75 ans de la Sécurité Sociale
« La Sécurité Sociale, plus essentielle que jamais ! » sur le site de la CGT
« La Sécurité Sociale, une mesure révolutionnaire » sur le site de la Gauche Républicaine

 

Dossier réalisé par Patricia Amar et Véronique Pupier

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