Privatisation d’Aéroports de Paris : projet « suspendu » !

Privatisation d’Aéroports de Paris : projet « suspendu » !

Au nom de la « Bourse » .nous dit on, mais c’est le fruit de la mobilisation citoyenne

La chute des cours des bourses des valeurs a opportunément permis au président de la République de « reporter » la privatisation d’ADP.

Mais maintenir le projet à la veille des municipales, représentait un risque en raison de l’incompréhension et l’hostilité d’un grand nombre d’électrices et d’électeurs. Il lui était difficile d’ignorer les 1,3 millions de signatures collectées malgré les obstacles dressés par le gouvernement, sur la pétition pour demander un référendum sur cette privatisation.

M. Macron ne peut d’autre part ne prendre en compte ces signatures, alors qu’il a lui même fixé l’an dernier à un million de signatures le minimum exigible pour prendre en compte une telle pétition ? Lire la suite

NON à la privatisation de l’Office National des Forêts

NON à la privatisation de l’Office National des Forêts

L’Office National des Forêts (ONF) gère les forêts publiques (un quart de la forêt, un tiers des productions) depuis le XIIIème siècle

M. Macron veut ramener notre pays au XIIème e siècle en voulant aller jusqu’à la privatisation des missions de police.

Aujourd’hui, la politique gouvernementale asphyxie l’institution, placée dans une position de concurrence déloyale.

M. Macron veut remplacer les fonctionnaires de l’ONF, garants de l’application de la loi sans favoritisme, par des contractuels. Lire la suite

Contrat de présence postal et Maisons France Services : danger !

Contrat de présence postal et Maisons France Services : danger !

Le contrat de présence postale territoriale entre l’État, la Poste, l’Association des Maires de France (AMF) a été signé le 5 février

Le collectif national Poste de la Convergence de Défense et de Développement des services publics avait engagé une discussion fructueusee avec des membres du bureau de l’AMF, en vue notamment d’obtenir

  • un rétablissement de l’accord préalable des maires à toute fermeture de bureau de poste et d’étendre cet accord préalable aux horaires,
  • de démocratiser la composition des Commissions Départementales de Présence Postale Territoriale (CDPPT) et de réorienter leur action et leur financement en faveur du maintien et du développement des bureaux de poste ,
  • d’installer de vraies maisons de services publics dans les territoires .

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ADP : action en direction des médias

ADP : action en direction des médias

Malgré la volonté du gouvernement de mettre l’éteignoir sur l’initiative parlementaire ayant permis de déclencher la procédure du Référendum d’Initiative Partagé, malgré un manque de relais médiatique audiovisuel étonnant pour la première expression d’un nouveau droit constitutionnel, malgré la longueur et les nombreuses difficultés rencontr

ées par les signataires sur le site officiel du gouvernement, nous avons réussi à franchir le cap d’un million de signatures avant les vacances de Noël. Lire la suite

Que cache la baisse des impôts et des cotisations sociales ?

Quand on a un petit salaire, ça peut faire quelques centaines d’euros !
On ne crache pas dessus.

Mais qu’est-ce que ça cache ?

  • Que le SMIC et les salaires ne sont plus guère augmentés depuis des années, Que les retraites et les indemnisations chômage ne cessent de diminuer,
  • Que le traitement des fonctionnaires n’a pas été augmenté depuis 2010,
  • Que c’est la fiscalité indirecte (TVA, taxe sur les carburants,… ) qui est la plus lourde et la plus injuste : contrairement à l’impôt progressif elle ne tient pas compte des revenus.

Ça cache aussi les gigantesques cadeaux aux plus riches.

Ça cache aussi la destruction des services publics :

  • Des hôpitaux qui ne peuvent plus accueillir et soigner les malades dans les meilleures conditions ;
  • Des commissariats de police qui ne peuvent envoyer une voiture par manque d’effectifs, au secours d’une femme menacée ;
  • La numérisation obligatoire pour obtenir une carte grise en six mois ;
  • Des aides aux associations d’insertion, supprimées ;
  • Des dotations aux communes en baisse ;
  • La dégradation de la qualité et des fermetures des services publics de proximité : postes, écoles, maternités, gares, agences CPAM, pôle emploi, SNCF ou EDF…

En bradant notre patrimoine national et notre savoir-faire  au profit du privé : ADP, les barrages hydrauliques, SNCF, Engie, orientation, formation et apprentissage, etc. ,
En privant les communes et les solidarités locales de moyens ,
En creusant artificiellement le « déficit » de la Sécurité sociale.


Les bonnes réponses aux besoins des citoyens :

  • Une vraie justice fiscale,
  • Une amélioration des rémunérations, notamment des plus modestes,
  • Des impôts calculés pour répondre au financement des services publics et de la solidarité nécessaire à la satisfaction des besoins de nos concitoyens,
  • La fin des avantages fiscaux aux plus riches et des aides aux entreprises sans contrepartie ni contrôle comme le CICE,
  • Le renforcement de la taxation sur les revenus financiers et de la lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscale,
  • La défense, le développement et la démocratisation des services publics.

Le 14 février : « POUR l’hôpital public » !

Usagères, usagers,
professionnel-le-s de la santé et du médico-social ,
mobilisons-nous ensemble pour l’hôpital public !

Pour une politique garante des soins et d’une prise en charge de qualité accessible à toutes et tous, partout.

Depuis des années les professionnel-le-s de l’hôpital public, de la santé et du médico-social alertent et se mobilisent. Des EHPAD aux services d’urgence, de la psychiatrie à la prise en charge du handicap, tous secteurs confondus usager-es et personnels s’organisent pour dénoncer cette casse. Depuis un an une lutte inédite s’étend dans tous les secteurs de l’hôpital. Face à ce mouvement et à la gravité de la situation, les réponses du gouvernement, comme celle de ses prédécesseurs ne sont que des effets d’annonce. L’accès aux soins et à l’accueil est de plus en plus restreint. La situation continue de se dégrader pour les personnels comme pour la population en besoin de soins, de prise en charge ou d’accompagnement. Lire la suite

2020, année de luttes et de débats

La Convergence Nationale vous souhaite une très bonne année 2020. 

Le mouvement social sur les retraites mais également les mobilisations citoyennes, des collectifs et des organisations syndicales, associatives et politiques sur les services publics (santé, rail, poste, énergie, eau et barrage, Aéroports, pompiers,  police scientifique, justice, écoles, universités, statut de la fonction publique…), l’égalité femmes-hommes et l’environnement marqueront à coup sûr cette année de leur sceau tout comme ils le firent, avec les gilets jaunes, en 2019.

Le choix de société qui s’offre à nous devient chaque mois de plus en plus prégnant : 

  • soit nous nous résignons et acceptons d’aller vers une société du chacun pour soi comme le programme le gouvernement qui a déjà bien avancé en ce domaine (RGPP et CAP 2022, loi Pacte avec notamment la privatisations de la Française des jeux, d’ADP et d’Engie-, « réforme » de la sécurité sociale, MFS, précarisation de l’emploi, privatisation du rail, des barrages, de l’orientation et de la formation, destruction des solidarités, des services de proximités, de l’économie sociale et solidaires (ESS) et du tissu associatif, …) ,  
  • soit nous convergeons pour créer un rapport de force conséquent enfin d’enrayer ce qui paraît être, pour beaucoup trop de nos concitoyens, inéluctable. Nous le devons pour créer les conditions de porter, ensemble, une alternative aux politiques d’austérités qui minent notre pays depuis désormais des décennies.

Les services publics, vecteurs d’égalité, sont, malgré l’ensemble des attaques dont ils font l’objet toujours prisés par nos concitoyens tout comme leurs personnels. Ils sont à coup sûr une pierre d’angle pour bâtir la société de solidarité dont ont rêvé nos aînés et en la faisant avancer dans la réalité : Révolution Française, La Commune, 1936, le programme du CNR, 1968, 1981… 

Nous devons aider à ce qu’une telle société constitue à nouveau un horizon pour nos concitoyens et particulièrement notre jeunesse. 

Comment bâtir une telle société sans services publics? Comment imposer la norme commune, l’intérêt général aux intérêts particuliers, aux firmes internationales sans outils publics démocratisés au service de nos concitoyens ? Comme faire avancer l’impératif environnemental, l’égalité femmes-hommes, l’accès aux droits, les normes sociales, l’aménagement du territoire sans eux ?

Comment peut-on articuler  les différents échelons locaux et l’échelon national pour l’intérêt général ? Comment permettre non seulement l »expression démocratique des citoyens – usagers-personnels-élus- mais également leur participation aux prises de décisions ? Comment réorienter les outils numériques quasi-exclusivement mis au service des profits économiques et financiers vers un mieux-disant social et une amélioration des couvertures des besoins de notre territoire? 

Quels liens entre les communs, le tissu associatif, l’ESS et les services publics ? Quels nouveaux services publics sont nécessaires ?

Bref quels services publics, quelle société du 21ème siècle voulons nous, pour nous, mais aussi pour nos enfants, petits-enfants, parents et grands-parents ? 

Comment amplifier la convergence nécessaire des différentes luttes et expressions existantes ?

Voici quelques questions à se poser pour cette nouvelle année et donc quelques-uns des chantiers qui seront ouverts lors de notre assemblée générale annuelle.

Pour 2020, mobilisons nous pour nos retraites ! Exigeons le retrait du projet de loi !

Combattre pour nos retraites dans le privé comme dans le public, c’est combattre aussi pour que nos enfants et nos petits-enfants aient droit à une retraite décente. Au contraire de ceux qui prônent cette réforme parce qu’ils ont le nez fixé sur des déficits qu’ils créent de toutes pièces, notre lutte est totalement intergénérationnelle.

Nous sommes devant le même combat qu’ont mené et gagné dans des conditions autrement plus dures et dramatiques, nos parents et nos grands-parents.

L’attaque contre nos régimes de retraites est une attaque des milieux financiers de notre système de solidarité basé sur la répartition et la redistribution. Le gouvernement déroule le tapis rouge aux fonds de pensions. La première étape a été franchie en privatisant la retraite des hauts cadres de plus de 10 000€ par mois. Cela coûtera à notre régime 4,7 milliards d’euros annuels tout en remportant bien plus aux multinationales des fonds de pensions. Le but du gouvernement est sa généralisation.

Le gouvernement s’en prend ainsi frontalement à notre modèle social issu du Conseil National de la Résistance.

La convergence nationale des services publics s’indigne de la campagne gouvernementale et de certains médias nationaux contre la protection sociale solidaire, contre les services publics.

Cette campagne stigmatise leurs salariés comme s’ils étaient des privilégiés alors que ce sont les 42 régimes qui seraient détruits, notamment ceux du privé (80% des salariés). Or ces différents régimes sont le fruit des nécessités, des luttes et revendications liées à la réalité d’exercice des métiers. Cette diversité sert de prétexte à Macron pour diminuer les retraites de toutes et tous. Au nom de l’uniformisation Macron a déjà supprimé quatre des principales sources de pénibilité !

Cette réforme, sa « règle d’or », s’en prend dans l’immédiat aux retraitées et retraités actuels.

En 2019 comme en 2020, en violation de la loi, les pensions ne sont pas toutes revalorisées, même de l’inflation. D’ici 2025 ils veulent couper 15 Md supplémentaires, voire plus.

Cette réforme vise les futurs retraitées et retraités de tous les régimes, les générations futures :

–  Travailler plus tard : quand bien même l’âge pivot de 64 ans, + 2 ans de surcote souvent indispensable, serait supprimé, il y a d’autres moyens d’obliger à travailler jusqu’à 66 ans, voire 70 ans (pensions trop faibles, cumul emploi –retraite …).

–   Baisser les pensions. Quelles que soient les promesses, l’Etat, via sa nouvelle « gouvernance innovante », aurait tout pouvoir pour  baisser les pensions à tout moment : lorsqu’on est actif on obtiendrait de moins en moins de points  pour un même salaire, puis une fois retraité le point serait peu revalorisé ou même  baissé.

–  Les nombreux dispositifs de solidarité de la Sécurité Sociale qui compensent les aléas de la vie (maladie, maternité, réversion, chômage, …) devraient théoriquement disparaître : pas de travail, pas de point, c’est ça « l’équité ». Ils se transformeront en assistance « qui coute un pognon de dingue » et seront donc rabotés sans fin, comme par exemple en Suède (plus aucune réversion). 

Cette réforme va amplifier, à la retraite, les inégalités salariales entre les femmes et les hommes

Cette réforme s’inscrit dans un projet ultra libéral de l’avenir.

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C’est pourquoi la Convergence services publics :

  • Soutient les appels à la grève et appelle à participer aux manifestations unitaires des 9 et 11 janvier pour le retrait de cette réforme et à participer aux caisses de grève
  • Demande le retrait du projet gouvernemental,
  • Exige conformément à son Manifeste, l’ouverture de négociations pour la reconquête des services publics et de de la protection sociale, Afin de déterminer nos besoins individuels et collectifs que cela soit fait en lien avec des débats publics associant les citoyens -usagers, personnels et élus.   

Soutien à la grève à Radio France

La Convergence apporte son total soutien aux salariés de Radio France en grève depuis le 25 novembre dernier à l’appel d’une intersyndicale CGT-UNSA-CFDT-FO-SNJ.

La direction veut supprimer 299 emplois et réaliser 60 millions d’euros d’économies dans quasiment tous les secteurs. Sont concernés :  production, information, formations musicales, administration, services communs comme le nettoyage ou l’accueil…

Certains secteurs sont particulièrement visés : la documentation, FIP, … Le chœur perdrait un tiers de son effectif – il serait réduit de 93 à 60 chanteurs. Ce ne sera donc plus un chœur symphonique. Et si la direction parle de départs volontaires les organisations syndicales n’excluent pas des départs contraints.

Les effets de ces coupes budgétaires vont être catastrophique sur la qualité des contenus. Or cette qualité fait la spécificité et la différence du service public de l’audiovisuel. Elle est attendue par les auditeurs comme en témoignent les bons résultats d’audience. Celle-ci a un coût. Pour la faire vivre, au lieu de faire des coupes dans le budget il faut investir. C’est le sens des revendications du personnel et de leurs organisations syndicales. C’est le sens de notre soutien et de notre combat pour la défense et le développement du service public d’information de qualité.

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Des voix et collaborateurs(trices) des émissions de Radio France, se sont adressé collectivement au Gouvernement et au Ministère de la Culture, pour leur faire part de leur inquiétude dans ce moment crucial que traverse le groupe. Il est possible de s’associer à cette initiative en signant leur pétition

Aéroports de Paris : déjà un million de signatures !

La Convergence nationale des Services Publics se félicite de ce résultat obtenu par l’engagement militant de tous les collectifs et organisations partenaires qui ont répondu à son invitation à « faire décoller » la campagne pour l’obtention de ce référendum ! La Convergence salue les collectivités territoriales et les 248 parlementaires qui ont fait le choix de s’investir dans cette campagne : leur participation est essentielle.

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 Le million est dès à présent dépassé de plus de 500 voix : le concours de chacune et chacun a été précieux pour atteindre ce seuil donné le 25 avril 2019 par le président Macron comme devant être celui à retenir pour permettre d’engager le référendum d’initiative partagé (RIP).

Cette première étape est donc franchie !  Il en reste évidemment beaucoup d’autres dont celle primordiale de l’information par les médias. Il s’agit d’un droit constitutionnel nouveau. Nous leur demandons d’en informer les Français comme ils le font à chaque élection. Le gouvernement refuse de livrer un kit aux collectivités locales, il veut faire silence sur ce référendum. C’est un déni de démocratie. 

La Convergence attend du président de la République qu’il honore sa parole. Il en gagnerait en crédibilité.


Quoi qu’il en soit, la mobilisation sociale historique de ce 5 décembre sera l’occasion de franchir de nouvelles étapes. Relevons le défi pour mettre un terme à la vague de privatisation qui sévit depuis 30 ans dans notre pays.

Nos services publics, nos entreprises publiques et notre sécurité sociale nous appartiennent nous refusons de nous en faire déposséder !  

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