Saint-Malo. Un nouveau collectif pour défendre le service public

Créé en mars 2018, le
              collectif lutte « pour la défense des services publics ».
              Une rencontre citoyenne est prévue le 7 mai.
Créé en mars 2018, le collectif lutte « pour la défense des services publics ». Une rencontre citoyenne est prévue le 7 mai.

Un collectif est né pour défendre les services publics dans le pays malouin. Ses militants préparent un rassemblement le 7 mai 2018.

Saint-Malo compte une nouvelle entité politique : Le collectif des usagers des services publics du Pays Malouin. Un nom long pour un objectif clair : défendre les services publics « qui se trouvent en danger ».

Réunis ce 27 avril 2018 au café D’ici et d’ailleurs de Saint-Malo, les militants ont dévoilé leur projet. « On répond à un besoin dans la région malouine. Les contestations sont nombreuses », assurent les six hommes.

« Quand tout sera privé, on sera privé de tout. » Un sticker collé sur la tablette électronique d’un des membres annonce la couleur. La SNCF, La Poste, les hôpitaux publics… Le collectif se mobilise sur tous les fronts sociaux.

« Notre fonction est avant tout pédagogique. On est là pour discuter avec les Malouins, écouter leurs préoccupations, sensibiliser à l’importance des services publics », résument-ils. De l’éducation populaire, en somme.

Des soutiens de toute la gauche

Malgré le mécontentement exprimé par certains citoyens face aux mouvements de grève actuels, le collectif ne craint pas d’être mal reçu. « Dans les médias, on a l’impression que tout le monde est contre la SNCF. Pourtant, sur le terrain, nous sommes très bien accueillis », certifie Nicolas Guivarc’h.

La semaine dernière, le collectif a distribué ses premiers tracts devant la gare de Saint-Malo. « En une heure, nous avons récolté 100 euros pour la caisse de grève destinée aux cheminots ! », ajoute le militant.

La France insoumise, Europe Ecologie Les Verts, le Nouveau Parti anticapitaliste, le Parti communiste, l’association Attac… Les soutiens accordés au collectif malouin sont à l’image des sensibilités de la gauche : pluriels.

Les membres actifs, eux aussi, viennent d’horizons militants différents. Alors, forcément, ils ne seront pas d’accord sur tout.« Une unité large était nécessaire », soutient l’auteur Gérard Delteil.

« La parole aux luttes », tel est le nom choisi pour la prochaine action du collectif, le 7 mai 2018. Le rendez-vous est fixé à 16 h sur l’esplanade Saint-Vincent. « Nous y attentons des cheminots, des étudiants de Rennes 2, des postiers… » Et des citoyens, assurément.

Renseignements : collusagersspstmalo@gmail.com

Violente intervention policière sur le CLSH de Nancy : nous n’accepterons pas de continuer à travailler dans ce climat de répression démesurée

Un tournant a eu lieu ce jeudi 3 mai sur le CLSH à Nancy : une charge soudaine et violente des forces de l’ordre sur une cinquantaine d’étudiants qui voulaient empêcher la tenue d’un examen à l’amphi K. Le président de l’université nous en a livré sa version. Nous regardons différemment les événements de ce jeudi en insistant sur le fait que la mobilisation étudiante contre la loi ORE qui organise la sélection en licence n’est pas un épiphénomène nancéien ou messin, mais qu’elle est largement en place dans les universités. Nulle part, les répressions des présidents n’arrêtent cette mobilisation. Nous avons récemment écrit que le président avait eu des réactions disproportionnées. Nous n’avons pas suffisamment insisté sur la fermeture du local libertaire du CLSH mercredi dernier, pourtant très significative et aberrante.

Ce local abrite trois associations depuis plusieurs années (Non Serviam, Genepi, et L’Associo). Contrairement à ce qu’écrit le président, qui semble bien mal connaître le CLSH, ces associations n’étaient pas parties prenantes dans la mobilisation contre la loi ORE. Pourtant, le local a été fermé à la hâte par quelques plaques après le « déblocage » du mercredi 25 avril. Pire, il a été vidé, ce qui a entraîné la perte de nombreuses archives et de nouveaux numéros prévus à la vente par l’association Genepi. Au moment d’expulser 19 jeunes mobilisés, jeudi dernier, tout a été bon pour vouloir effacer tout ce qui gêne au CLSH et reprendre autoritairement la main sur la vie du campus, y compris associative. Hier, des étudiants ont brisé les plaques pour réouvrir ce local, ainsi que la salle A028 qu’ils occupaient. Ils n’y sont pas allés de main morte, certes. Mais quel besoin le président avait-il de barricader ces locaux ? Nous l’avons déjà dit, par son attitude et son refus de considérer l’ensemble des parties impliquées dans le mouvement, le président participe pleinement de la tension actuelle.
A la suite de l’AG tenue sur le campus, les étudiants mobilisés ont lancé une action pour empêcher la tenue d’examens à l’amphi K. Cette modalité d’action n’est pas nécessairement la plus pertinente pour combattre la loi ORE, mais quiconque s’intéresse un peu à l’actualité dans les universités françaises en ce moment sait que la tension est vive sur de nombreux sites. Nancy n’est pas un cas isolé et il serait temps que le président en prenne la pleine mesure. En opposition à cette tentative d’empêchement des examens, les forces de l’ordre ont été appelées et ont mis en place un cordon isolant les étudiants mobilisés des étudiants allant passer leurs examens. Puis, sans semonce, ils ont chargé les étudiants mobilisés alors que ces derniers agissaient pacifiquement. Six étudiants ont été interpellés par la police dont cinq ont passé la nuit en garde à vue, d’autres ont été légèrement blessés, alors même qu’aucun d’entre eux n’avaient eu de comportement agressif envers le cordon policier.
Pouvons-nous accepter de tels agissements policiers dans une enceinte universitaire ? Pouvons-nous sérieusement penser que cette manière d’assurer la tenue des examens est légitime ? Pouvons-nous faire passer des examens à des étudiants tandis que d’autres se font charger dans le même temps et dans l’enceinte même de l’université ? Qui bloque l’université de Lorraine ?
Nous appelons de nouveau le président à renoncer à ces méthodes autoritaires en cessant de faire intervenir les forces de l’ordre au sein d’un site universitaire. Ainsi que nous l’avons dit lors de notre dernier communiqué, des préavis de grève sont déposés et nous appelons tous les collègues à arrêter leurs activités pédagogiques et administratives car il n’est pas tolérable de faire travailler des personnels et des étudiants dans un climat de répression totalement disproportionné.

CGT FERC SU, SNTRS-CGT (section Lorraine), SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNPREES-FO, SUD-ÉDUCATION LORRAINE

MOBILISATION devant l’Agence Régionale de Santé de DIJON à 14H LE 18 MAI 2018

De nombreux collectifs de Bourgogne Franche Comté (notamment Saint Claude, Decize, Clamecy, Gray, Montceau les Mines, Châtillon sur Seine, Belfort Montbéliard, Lure-Luxeuil, Autun, Tonnerre…) avec l’appui de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité (dont la plupart sont membres) se regroupent depuis plusieurs mois.

Ils partagent des points communs essentiels, à savoir la défense d’une santé de qualité et de proximité, accessible pour toutes et tous, à toute heure et partout sur le territoire.

Ils s’opposent aux réductions de personnels, de lits, de services… et se mobilisent pour garantir le maintien et le renforcement de sites hospitaliers territoriaux de proximité possédant tous les services correspondants aux besoins des populations et des territoires concernés, notamment de vraies urgences 24H/24H et des SMUR, des maternités, services de cardiologie, de médecine, de chirurgie, une vraie psychiatrie de proximité,…

Ils appellent à une FORTE MOBILISATION DEVANT LE SIEGE DE L’ARS
2 place des Savoirs le 18 mai à 14h
Ils demandent une entrevue au responsable régional de l’ARS

Venez nombreux les soutenir
Diffusez largement l’information aux forces syndicales, politiques, associatives qui militent comme nous pour un aménagement sanitaire égalitaire et solidaire de nos territoires.
Élu-e-s venez avec vos écharpes.
Collectifs venez avec vos banderoles.

Infos CGT Finances Publiques : Rassemblement à Privas (Ardèche) le 3 Mai

A l’appel des syndicats CGT, Solidaires et FO, les agents de l’Ardèche se rassembleront devant le Centre des Finances Publiques de Privas, 1 Route des Mines, à 10h30. Le principal mot d’ordre est la défense du Service Public et le refus du projet de transformation de l’action publique “CAP 2022” qui prévoit la suppression de 18 000 emplois supplémentaires qui s’ajouteront aux 37 000 déjà perdus en 14 ans dans ces services. Notre Tract !

L’impôt est l’un des fondements de la République mais la fiscalité est un sujet rébarbatif réputé complexe, à découvrir avec le document “On va vous faire aimer l’impôt”. Il résume parfaitement l’actualité sur cette question. N’hésitez pas à le diffuser !

Communiqué de la CNR : LE GOUVERNEMENT MENT ! L’avenir des « lignes secondaires » demeure menacé !!

LE GOUVERNEMENT MENT !
L’avenir des « lignes secondaires » demeure menacé !!

 

 

Dans sa conférence de presse du 26 février dernier, le Premier Ministre indiquait : « On ne décide pas la fermeture de 9 000 kms de lignes depuis Paris… » faisant ainsi allusion aux préconisations du
rapport SPINETTA. C’était là un tour de passe passe par rapport à la réalité et à ce qu’engage le gouvernement.

LA SITUATION ACTUELLE

Aujourd’hui 4 000 kms de voies ferrées (lignes secondaires) ne sont utilisées que par des trains de FRET desservant des installations agricoles ou industrielles.

Elles représentent 20% du FRET transporté par le Rail. Dans le cadre du contrat de performance liant l’État à l’EPIC SNCF, la SNCF ne participe déjà plus qu’à hauteur de 8,5% au financement des travaux
ferroviaires sur les lignes de maillage du territoire. C’est aussi là une des conséquences de la loi d’Août 2014 portant réforme du ferroviaire avec l’introduction de la règle d’or « maîtrise des investissements de SNCF Réseau ».

Dans le cadre des travaux prévus au niveau des CPER (contrats de Plan ETATMREGIONS) pour 2015-2020, certains Préfets annoncent qu’ils n’abonderont pas la contribution de l’État !!?

Dans le rapport qu’il a remis début février 2018 à la Ministre des Transports (ex-directrice de la stratégie de la SNCF de 2002 à 2007 !) Monsieur DURON sacrifie le report modal (transfert de la route vers le train), privilégie les investissements au niveau des nœuds ferroviaires et suggère de transformer les « petites lignes » en coulées vertes… à la campagne !!

M.SPINETTA s’est inspiré de ce rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures pour lui aussi proposer le transfert aux Régions de la gestion de 56 lignes et 190 gares… du moins celles qui financièrement le pourront !!

Cela dit, Messieurs DURON et SPINETTA n’ont rien inventé puisque lors d’une rencontre au premier trimestre 2017, la FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports), l’AFRA (Association Française du Rail – opérateurs ferroviaires privés), l’UNECTO (opérateurs ferroviaires des lignes touristiques ) et l’association OFP (opérateurs ferroviaires de proximité) ont acté des convergences de points de vue pour transférer la gestion des « petites lignes voyageurs» aux collectivités locales.

Oui, à la CNR, nous disons que le gouvernement MENT éhontément comme d’ailleurs le Président MACRON lors de son interview télévisé de dimanche à propos de la SNCF, de lourdes menaces pèsent donc sur les 9 à 14 000 kms de voies ferrées qualifiées de « lignes secondaires » ou encore de « lignes de proximité ».

Nous en voulons encore pour preuve le décret n°2017L1556 du 10 novembre 2017 qui a pour objet « transfert de propriété du domaine public ferroviaire… ».

LA STRATEGIE D’ENFUMAGE DU GOUVERNEMENT

Le gouvernement sans l’avouer ouvertement souhaite confier aux Régions la gestion de ces « lignes secondaires » ainsi que des gares afférentes, sans dotation spécifique, pour leur faire porter la responsabilité de les fermer !

En se désengageant de la compensation du coût des péages TER, en ne finançant pas les régénérations et en ouvrant à la concurrence, l’État met fin à la péréquation et se désengage de son obligation d’aménagement du territoire !

Dans la grande majorité des territoires ruraux où le train est la seule alternative à l’automobile, fermer les lignes de proximité isolerait des populations déjà fortement impactées par la désindustrialisation et le chômage.

CONVERGENCE D’INTERETS ET CONVERGENCE DES LUTTES

En s’opposant à la casse du bien commun, au dépeçage d’un grand Service Public, les cheminots défendent l’intérêt général.

La CNR est à leurs côtés, les soutient et à sa place souhaite contribuer à l’élargissement du rapport de force pour mettre en échec la réforme MACRON d’inspiration TATCHERIENNE !

Elle invite ses comités, ses collectifs, l’ensemble de ses adhérents à amplifier la mobilisation et à interpeller les décideurs politiques et ce, à tous les niveaux !

USAGERS, CHEMINOTS, MÊME COMBAT !

Réunion du Collectif Services Publics de la Convergence d’Indre et Loire

Débat  avec plus d’une centaine se participants ce matin : eau et alimentation et les enjeux pour les citoyens,  pour la puissance publique, la démocratie  et l’environnement.

 

Défendre l’accès aux soins à Fécamp

SAMEDI 7 AVRIL

Manifestation pour l’accès aux soins
Madame, Monsieur,
Le collectif « Un médecin pour chacun » s’adresse aujourd’hui à
vous pour vous demander de vous associer à la manifestation
qu’il organise ce samedi 7 avril afin de remettre aux conseillères
régionales de notre territoire la pétition que des milliers d’entre
vous ont signé pour réclamer que Fécamp conserve son statut de zone médicale déficitaire… et conserve les subventions desti-
nées à favoriser l’installation de jeunes médecins

Décidée dans la plus grande opacité au mois de décembre dernier
par l’Agence Régionale de Santé, l’exclusion de Fécamp des zones médicales déficitaires s’est faite alors même que notre terri-
toire a perdu 9 médecins pour seulement 3 nouvelles installa-
tions depuis 2012, date du dernier classement de l’ARS. Plus Fécamp perd de médecins et moins elle est déficitaire ? Et les
perspectives d’avenir sont inquiétantes, 9 de nos médecins généralistes ayant déjà ou allant bientôt atteindre l’âge de la re-
traite

Les chiffres de l’ARS sont donc complètement aberrants et sa dé-
cision de déclasser Fécamp est totalement injuste au moment où
des centaines de familles, de malades n’arrivent pas à trouver de
médecin
Venez nombreux pour défendre Fécamp et l’accès à des soins de
qualité pour tous !

Évènements à venir