La Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics a organisé le 16 décembre dernier à Paris une rencontre débat consacrée à « l’Europe et les services publics » introduite par son président Michel Jallamion.
Dans le prolongement des rencontres de Lure tenues en mai dernier, elle a réuni plusieurs centaines d’élus, responsables syndicaux, associatifs, politiques et militants qui ont échangés et débattu durant plusieurs heures sur l’état des services publics (santé, énergie, transport, eau, éducation, etc.) dans l’Union européenne (U.E.)
Sans surprise, le constat est sombre. Ces derniers ne répondent pas à leur mission de promotion de l’égalité et de la justice, garantes de la cohésion sociale.
Leur dégradation, qui frappe de plein fouet les plus pauvres et les plus vulnérables, s’est particulièrement aggravée dans la dernière décennie, à l’opposé des aspirations des usagers. Mais ces derniers manquent d’outils pour relayer leurs revendications et faire entendre leur voix. Il revient, plus que jamais, aux organisations comme la Convergence de les associer aux mobilisations à construire.
Dans cette perspective, un certain nombre de propositions et de lignes d’action ont été mises en lumière lors des tables rondes et des débats de la matinée et de l’après-midi à la Bourse du Travail en vue de promouvoir, à l’échelle de la France et de l’U.E., des politiques d’intérêt général et de défense du bien commun (y compris climatique et environnemental). Autant de pistes pour des actions communes et des initiatives dans nos territoires qu’il paraît nécessaire à la Convergence et aux structures qui la constituent et l’accompagnent d’organiser et d’encourager, à la veille des échéances électorales européennes de 2024.