Pour le retrait de la réforme de l’Assurance chômage, pour notre Sécurité sociale et la conquête de nouveaux droits

Il y a plus d’un an, Macron nous promettait, la main sur le cœur : «aucune Française, aucun Français ne sera laissé sans ressources».
Aujourd’hui, alors que plus d’un million de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté, que fait le gouvernement ? Une réforme de l’assurance-chômage baissant les allocations de plus d’un million de personnes. Des salariés ayant perdu des emplois au SMIC pourraient passer de 966 € d’allocation mensuelle à 219€, mal­gré le « plancher » soi-disant institué par le gouvernement ! Une réforme déjà censurée par le Conseil d’État, dénoncée par tous les syndicats et dont l’UNEDIC démontre les effets catastrophiques. Ces effets n’ont pas été anticipés par ceux-là même qui proposent cette réforme, dévoilant une fois de plus leur incompétence et leur désinvolture vis à vis des gens.
Le gouvernement l’écrit noir sur blanc à l’Union Européenne : pour «relancer la France», les plus précaires et l’ensemble des travailleurs doivent payer la crise, encore une fois. Encore et toujours, en sacrifiant notre modèle social : casse de l’assurance-chômage, réforme des retraites relancée,
Pour les riches et le capital, en revanche, c’est la dolce vita : +55% pour la fortune des milliardaires français en un an de crise sanitaire (130 milliards d’euros), 51 milliards de dividendes versés aux actionnaires du CAC40. Et le gouvernement laisse faire. Et Macron ose nous faire la leçon : «Heureusement que nous avons réduit les impôts» des plus riches et supprimé l’ISF.
Sur tous les sujets, ils prennent les citoyens pour des «gens qui ne sont rien», leur mentant, promettant tout pour au final ne rien faire : «le vaccin doit être un bien public mondial», mais ils votent contre la levée des bre­vets des firmes pharmaceutiques, «un plan massif d’investissement de revalorisation» dans les hôpitaux», mais des lits continuent d’être supprimés. Un an de gestion autoritaire de la crise sanitaire, par un homme seul dans son Palais de l’Élysée, nous mettant pendant 6 mois sous couvre-feu, sans discussions, pendant que les million­naires s’organisent des dîners clandestins.
Ce printemps, face aux attaques répétées du capital servi par un gouvernement méprisant, sortons pour expri­mer notre colère tous et toutes ensemble en même temps,
Ce printemps, sortons pour obtenir avant l’été le retrait de la réforme de l’assurance-chômage et la prolongation des droits au chômage jusqu’à un an après la reprise pour tous les travailleuses et travailleurs en emploi dis­continu. Les jeunes de moins de 25 ans doivent pouvoir toucher le RSA.
Ce printemps, sortons pour défendre nos conquis sociaux, et obtenir de nouveaux droits : une extension de la Sécurité sociale pour tous et toutes, incluant l’assurance-chômage, avec des droits attachés à la personne et non à l’emploi, un revenu pour les jeunes sur le modèle des retraites de nos aînés obtenues après-guerre. Une Sécurité qui protège contre tous les aléas de la vie, telle que l’a pensée son artisan, le ministre ouvrier Ambroise Croizat il y a 75 ans !
C’est pourquoi, dans le cadre de l’appel de la Coordination nationale des lieux occupés à une nouvelle journée de mobilisation pour le retrait de la réforme de l’assurance-chômage, et de celui de la Convergence nationale Ser­vices publics, nous joignons nos forces ce samedi 22 mai pour exiger le retrait de la réforme de l’assurance-chô­mage et en défense de la sécurité sociale !

Pour notre droit à une vie digne, notre droit au bonheur !
«Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu». Berthold Brecht

Cadre d’action : cet événement se veut fédérateur et rassembleur et vise ainsi à permettre à tous et toutes, fa­milles, enfants, anciens, de venir manifester leur opposition à la destruction permanente de notre héritage social et porter de nouvelles conquêtes. Son cadre d’action est donc pacifique, une banderole unitaire sera placée en tête de cortège derrière laquelle défileront intermittents de l’emploi, chômeurs, précaires, étudiants, soignants et travailleurs de tous horizons.

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