Belle soirée pour dénoncer les laissés-pour-compte de la santé, dans les déserts, dans les villes, dans les territoires et les hôpitaux. Présence également de membres du CHU de Besançon et d’autres secteurs. Forte présence des sections de Solidaires et de l’USP jurassienne et du Printemps de la Psychiatrie.
Michel ANTONY a dans son introduction défendu les hôpitaux de proximité et tous les services publics en montrant que c’était pour tous les mêmes problèmes, la même délirante politique depuis quelques décennies qui privatisait et déshumanisait partout.
Il a apporté le soutien de la Coordination Nationale des Collectifs de Défense des Maternités et Hôpitaux de Proximité, de la Convergence de Défense et de Développement des Service Publics ainsi que celle du Comité de Vigilance de Haute-Saône (CV70).
Il a exposé les positions de la Coordination sur l’accroissement des moyens financiers et humains, le soutien aux hôpitaux de proximité en dénonçant l’usage scandaleux du terme par l’actuel gouvernement, le renforcement des liens entre structures, l’importance des centres de santé – en rappelant que les maisons de santé ne sont que des structures privées – et en appelant à la nécessaire régulation des installations contre la néfaste liberté d’installation.
Dans le débat a été abordé la situation de psychiatrie, avec de superbes équipes de Novillars et de Dole, très motivées. C’est un des secteurs sanitaires les plus en difficultés et dont l’originalité -secteurs de proximité, peu de T2A – est malheureusement aujourd’hui de plus en plus attaquée.