Six lignes sont touchées, dont les lignes Nantes-Angers-Le Mans et Nantes-Redon-Rennes.
avec France Bleu Loire-OcéanfranceinfoRadio France -Mis à jour le 29/08/2018 | 19:25
Le vice-président de la région Pays-de-la-Loire en charge des transports se dit « scandalisé » par la suppression de TER, de mercredi 29 août à vendredi 31 août dans la région, faute de conducteurs, rapporte France Bleu Loire Océan.
Six lignes sont touchées, dont les lignes Nantes-Angers-Le Mans et Nantes-Redon-Rennes. La direction évoque des « difficultés de production ». Elle est en fait confrontée à un manque de salariés en cette fin août, en raison d’arrêts maladies, de congés et du départ en formation de certains de ses conducteurs après la réouverture de la virgule de Sablé-sur-Sarthe, un tronçon qui relie la gare de Sablé à la LGV Bretagne-Pays-de-la-Loire. En tout, 18 trains resteront à quai. Des cars de remplacement vont être affrétés.
Dans ce genre de situation, je me dis qu’il serait bien que la SNCF soit mise en concurrence le plus vite possible
Roch Brancour, vice-président de la région Pays-de-la-Loireà France Bleu Loire-Océan
Roch Brancour, vice-président en charge des transports à la région Pays-de-la-Loire, qui finance les TER, estime que « la SNCF ne fait pas bien son travail en ce moment. On sort de plusieurs mois de grève. L’important, c’est de reconquérir des usagers et de leur montrer que cela vaut le coup d’utiliser le train plutôt que la voiture. Et là, ce n’est pas du tout le message qui est envoyé ».
Le secrétaire général de la CGT des cheminots de Nantes, Loïg Garrec, souligne de son côté que son syndicat dénonce « depuis plusieurs années, le manque d’effectifs à la SNCF. Nous travaillons à flux tendu. Il suffit d’un petit grain de sable et tout se dérègle. Nous ne pouvons plus rendre le service que nous devons à nos usagers. C’est triste ».
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